まこと の ブログ

MaKoTo no burogu — Journal de bord…

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jeudi, 18 août 2011

La mort de l'ordinateur ?

OrdiMort.jpg L'autre jour j'ai trouvé un ordi sur le trottoir !

Complet et en état de marche, son disque dur était encore plein…de toutes les données personnelles, prouvant une fois de plus le gros problème d'éducation à l'informatique.
Bref, pourquoi alors qu'il fonctionnait très bien, cet ordi a-t-il été jeté ?
En y réfléchissant, je pense qu'on va en trouver de plus en plus dans les poubelles, remplacés par les smartphones, et autres tablettes, à bases de systèmes d'exploitations allégés.

Et finalement ce serait assez naturel :

On se rend bien compte que même après une dizaine d'années à son contact, le grand public ne veut toujours pas savoir ce que contient la boite noire «ordinateur».
Pas plus qu'il ne veut savoir pour le smartphone et la tablette, surtout que c'est plus simple à utiliser…

L'ordi aurait donc fait une escapade chez «Mr tout le monde», un peu par erreur, histoire de combler le vide des nouveaux besoins d'internet, le cyberspace évoluant plus vite que la technologie physique… Mais maintenant que les tablettes sont là … bye bye les ordi compliqués !!!

Cette machine utilisée et perfectionnée par les scientifiques/créatifs/geeks/hackers n'aura existée que le temps de développer suffisamment la technologie, afin de l'emmener vers un niveau tel qu'il devienne un outil simple d'accès pour tous…

Cet ordi pas cher, qui a vu son prix chuter, passant de 10000F à 300€ à été suffisamment «friendly-bilisé», pour que ses rejetons, vendus au même prix, aillent amuser la galerie pendant qu'il retournera à ses usages premiers de puissants calculateur pour scientifiques/créatifs/geeks/hackers.


De l'autre côté, la problématique des Smart-engins est pire que celle des ordi, question boite noire… On s'enferme volontairement dans des processus et Truc-Store liberticides, et on s'en fout !

Et qu'on ne s'y trompe pas, ça y ressemble, mais ce ne sont pas des ordi tels qu'ont les connait !
Vous n'installerez pas un Gnu/Linux ou un Windows® sur ces machines.

Et où met-on les données personnelles avec ces bêtes là ??? Bah stockées dans le Cloud (mot la mode) pardis (mot désuet)…
Mais qu'est-ce que c'est ça le Claaôde ??
Suffit de le demander, pour se rendre compte que beaucoup croient savoir, ou ne se sont jamais posés la question, ce qui est d'ailleurs déjà le cas avec l'ordinateur… Alors que leurs données sont quelques part dans le monde sans aucunes garanties quant à la pérennité et confidentialité de celles-ci.

  • Ce monde est «design», intuitif, mode, il brille, c'est beau, c'est bon mangez en !!

Tiens ! On dirait pas un slogan de l'agroalimentaire ?
Pourtant dans ce domaine ou on cherche à nous faire manger des omelettes sans œufs et du sucre sans sucre, des gens se battent pour imposer aux industriels de noter sur l'emballage la composition et les ingrédients… pour qu'on… consomme en connaissance…
Mais finalement la plupart des gens s'en fichent et cèdent à la facilité de manger de la chimie pas claire.
Le problème, c'est qu'on est ce qu'on mange… les séquelles existent.

En continuant à consommer du Smart-Truc sans y réfléchir, que ce passera t'il ?
Faudra-t-il s'étonner si les cerveaux se retrouvent un jour formatés, si des reculs dans les acquis et libertés surviennent, car Mr Job&fils aura décidé que l'application Syndicale-Machin n'aurait pas sa place dans l'Apps-Bidule, ni l'œuvre de Darwin, parce que Job-fils défend le créationnisme…?

D'autant plus qu'on ne peut rien faire de ces machines sans une connexion internet Minitel

lundi, 1 août 2011

Il faut tout repenser en réseau !

Une idée qui m'est venue comme ça, sans doute inspirée d'un tas de conférences sur des sujets divers, allant de la nature même d'internet, à des questions d'energie et de géopolitique [1]

L'idée, qui n'est donc pas de moi, serait de tout repenser en réseau, voire RE-faire, car certains d'entre-eux ont existés…

  • Mais que faut-il entendre par réseau ? Quel rapport avec internet…?

Allons-y avec un exemple qui je pense parlera à tout le monde : L'énergie électrique.
Aujourd'hui elle est centralisée.
C'est à dire qu'à l'échelle d'une région, il n'y a qu'une centrale électrique qui alimente les grosses villes et villages alentours via des câbles haute tension.
reseaucentre.jpg

Ce réseau de câbles est unidirectionnel, on reçoit l'électricité, on paye la centrale pour l'énergie et le service fournit.
Ce modèle fonctionne bien, on ne se soucie de rien, quelqu'un travaille pour nous.
Mais le monde change… Les centrales sont trop polluantes, les danger invisibles et millénaires du nucléaire sont intolérables, les ressources en combustible sont dangereusement basses…

Dés maintenant il nous faut changer la manière de produire de l'énergie, par l'inépuisable ressource météorologique… Le soleil, le vent, les marées, la géothermie…
Pourtant dans les discours qu'on nous donne, on nous dit que c'est impossible, qu'on ne peut pas avec le renouvelable, avoir les mêmes performances… en clair, que ce n'est pas viable.
Ce qu'on ne nous dit pas, c'est qu'en fait on voudrait garder le modèle centralisé pour le renouvelable.
Certains y ont intérêt…
La question de changer de modèle n'est tout simplement pas posée…(Edit : on me dit que les écolos commencent à y penser)

  • L'idée d'un autre modèle, serait simplement de décentraliser la production de l'énergie, d'utiliser la puissance du réseau pour permettre aux énergies renouvelables d'être efficace.

- Comment ?
Chaque foyer produirait de l'énergie, suffisamment pour lui même, et le surplus pour ses voisins qui n'auraient pas le moyen d'en produire assez…
Pas besoin de stocker l'énergie, s'il fait nuit et que mes panneaux solaires ne fonctionnent plus, le voisin me donnera un peu d'électricité de son éolienne verticale.[2]
reseauacentre.jpg

- Impossible ?
À l'heure actuelle c'est possible dans les villages, mais il faudrait revoir complètement l'infrastructure des villes pour permettre aux bâtiments de produire de l'énergie efficacement.
Bonne orientation au sud, sans faire d'ombre aux autres, films solaires translucides intégrés aux fenêtres, éoliennes verticales intégrées aux pilier et poteaux, géothermie en sous sol, toit végétalisé pour l'isolation, triple vitrage, … et tout ça sans malfaçon !

Abolit donc le soucis (gâchis) des longues distances d'acheminement nécessitant de produire bien plus pour espérer voir arriver l'énergie voulue au consommateur, abolit le risque de panne générale, le risque nucléaire, d'attentat, la pollution directe, etc…
Bénéfice, de l'emploi… plein !
On produit l'énergie pour rien, la nature s'en charge, donc on ne la paye pas, ni celle que le voisin nous donne… par contre il faut entretenir les installations individuelles et le réseau, faut donc du monde pour ça…
On les paye au forfait, comme ça pas de jaloux.
Donc EDF aurait toujours raison d'être au lieu de freiner des quatre fers pour conserver son business.

  • Internet fonctionne comme ça;

Contrairement au minitel (=EDF actuel) qui privilégie la centralisation des données, mon minitel ne faisant que recevoir des données, internet voit ses données éparpillées dans tout son réseau, partout dans le monde.
Mon ordinateur est donc à la fois émetteur et récepteur de données !
C'est ce qu'on appelle le Pair à Pair (P2P) qui est à la base du réseau internet… Même si certains services ont intérêt et tentent actuellement de « minitelliser » internet.
Ce sont les Google, les Facebook, les Youtube, etc, qui sont à leur tour chacun des sortes de minitel (par dessus internet) centralisant respectivement les mail, les données de profils personnel et les vidéos des gens, simplement en se les appropriant… On peut alors les nommer «fournisseur de contenu et services»… même si c'est grâce à vous.

Alors que les fournisseurs de contenu ce devrait être vous, hébergeant vos mail, vos profils et vos vidéos sur votre ordinateur.

  • Les autres réseaux sont anciens et ont existés… malmenés, avec des blocs de résistances, mais souvent mis à genoux.

Par exemple, voyez comment la grande distribution a centralisé la distribution des produits…
Et comme Google &cie le font, elle s'est engraissée sur le dos des producteurs et du consommateur.
Ces gens, sont des intermédiaires qui pourrissent et monopolisent le système.
Les résistants sont les producteurs et consommateurs qui s'organisent sur les marchés et les coopératives pour échanger directement…Comme avant quoi !

Le réseau c'est naturel pour l'humain.
On côtoie des gens qui en côtoient d'autres, on se découvre des connaissances communes, on se dit le monde petit, alors qu'en fait on connait réellement beaucoup de monde avec donc la probabilité assez forte de croiser quelqu'un qu'on connait, même au bout du monde.
Qui imaginerait ne connaitre que le « Maître Contrôle Principal », ce Maître connaissant absolument tout le monde, et devoir demander au « Maître Contrôle Principal » pour parler à quelqu'un ?

Le réseau sauvera-t'il le monde ? M'enfin si on se sort les doigts…

Notes

[1] Energie et géopolitique - La gestion de l’énergie : vers des réseaux intelligents ? - Consommation d’énergie : quelles responsabilités les entreprises ont-elles pour l’avenir ? - La cantine

[2] Et puis se recaler sur les Vrais horaires du soleil, ça ferait pas de mal… quand minuit était vraiment la moitié de la nuit…

dimanche, 12 décembre 2010

Le cycle de croissance de l'internaute

Dans sa conférences que je relayais ici, Benjamin Bayart nous expose ce qu'il appelle «Le cycle de croissance de l’internaute», soit l'évolution des comportements d'un débutant sur internet.
Durant la conférence, Genma à noté ceci :
http://genma.free.fr/spip.php?article1235

Le cycle de croissance de l’internaute

Benjamin Bayart a alors expliqué Le cycle de croissance de l’internaute.
L’internaute passe par différents états qui sont les suivants :
- Acheteur : l’acheteur revient avec sa box chez lui et a acheté Internet. Il utilisera le réseau pour acheter des billets de trains, des places de concerts, consulter des informations. C’est un minitel amélioré.
- Kikoolol : l’Internaute découvre la possibilité d’échange par mail et se met à alors à envoyer à tout son carnet d’adresses des powerpoint, des vidéos sur youtube, des «lolcat». Il découvre également l’accès au porno…
- Lecteur : l’Internaute comprend qu’Internet est également une source d’information autre que la télévision. Il va voir d’autres sites que ceux des quotidiens et de la presse qu’il lit habituellement, il lit d’autres points de vue, d’autres publications et cela a pour conséquence un début d’ouverture d’esprit.
- Râleur : l’Internaute voit qu’il peut commenter les articles qu’il lit de soit disant spécialiste et se met alors à les critiquer. Il est en mode trolleur, tout est nul, le journaliste n’y connait rien. Il débute son ajout de contenu, pas forcément utile.
- Commentateur : à force de se se faire rembarrer et bloquer pour ses commentaires basiques, l’Internaute ajoute des arguments. Et quand on est un commentateur, que l’on présente des arguments dans des débats, on fait ce que l’on appelle de la Démocratie.
- Auteur : le stade suivant est l’auteur. L’auteur accepte les erreurs, fait des commentaires de plus en plus long dans les débats et trouve qu’il pourrait être intéressant de centraliser tous ces commentaires. Il crée alors son blog.
- Animateur : le stade au-dessus est alors de fédérer une communauté, en expliquant comment gérer son blog et en devenant une référence dans don domaine. Remarque de Genma : Personnellement, je me sens au stade d’auteur, mais je connais des personnes aux différents stades de l’Internaute et je trouve ce cycle assez vrai…

Autant je trouve ce cycle assez vrai, autant je me dois de préciser qu'il peut-être valable pour les «nouveaux» internautes, et pas pour les «anciens».
En effet, ces usages décrit ont pour la plupart une existence tout à fait récente, depuis je pense l'avènement du web2.0

Rappel de la situation :
  • Quand j'ai commencé à surfer en 1996, les sites marchands n'existaient pas vraiment, en tous cas en France, youtube n'existait pas, les fora non plus, à la place, il y avait les newsgroups… on ne pouvait pas commenter les sites («blog», c'est quoi ça ?) donc on envoyait un mail à l'adresse qui figurait en bonne place, sans peur de se la faire pourrir par du spam quasi inexistant. Ces sites étaient sobres et léger (moins de 5Mo!) en html sans base de donnée, sans sgc pour assister les rédacteurs. Les journaux n'avaient pas leurs sites/blog… Pas d'msn, mais ICQ et IRC avaient la côte… donc pas de kikoolol.

On disait «internet» et pas «l'internet», nouvelle expression inventée par les journalistes d'alors et donc reprise… comme bon nombres d'autres mots galvaudés -_-

  • Puis comme le rappelle Benjamin, vers 2000 après JC (je dirais plus précisément 2002), invasion des kikoolol… arrivée des fora, des blogs (haaa! un site perso en fait…mouai… chronologique quoi) commentable, des hébergements d'images, de vidéos… etc, en fait ce que j'ai découvert réellement en 2002 comme étant ce qu'on appelait déjà le «Web2.0», alors que j'obtenais enfin un accès haut débit (512K sisi ça en est !)


Je n'ai donc pas suivi ce cycle, mais plutôt ce genre-là :
  1. Premiers surf sur des sites (à 99% en Anglais) en passant par les annuaires… plusieurs !!! pleins !! (pas de google).
  2. Premiers «chat» grâce à un scripts java sur le site des «Rafales de Québec» (équipe de hockey) pour parler avec des francophones… car pas ou peu de Français sur internet. Nous étions jaloux des Québecquois qui disposaient d'abonnement internet illimités alors qu'en plus de l'abonnement, on payait à la minute, au tarif téléphonique local.
  3. Premiers «chat» en direct sur ICQ… fun, on voit l'interlocuteur écrire chaque lettres une à une ^^ (on grille tout de suite celui qui tape à deux doigts).
  4. Premiers contacts avec des Français, dont des auteurs de FanFictions…
  5. Donc découverte et envie d'avoir aussi une «home page», en fait un site/page perso… Le fournisseur d'accès internet ne propose pas encore de service d'hébergement, mais une foule-titude d'hébergements gratuits existent, dont Mygales (qui deviendra Multimania puis Lycos…) qui fut mon premiers pour héberger HighmangaLand, site perso à propos d'un peu tous mes loisirs de l'époque (dessins et manga/animé) avec 5Mo d'espaces. (gagné le concours des «Nets d'Or» organisé par France Télécom en 2000).

Bref, en se référant aux étapes du cycle de croissance de l’internaute, j'ai commencé Lecteur et suis devenu Auteur dans la foulée (en à peine 6 mois), puis en 2002 je suis devenu kikoolol, mais j'ai réussi à m'en sortir ^^; pour ensuite devenir animateur (avec la maitrise des fora dont j'étais modérateur ou administrateur).
Aujourd'hui j'ai un nouveau site perso (j'y tiens!), refonte de l'ancien Highmangaland en Atelier et le blog que vous lisez présentement, et…
Et j'ajoute une étape ultime, Auto-hébergeur, puisque j'ai mon «home serveur», qui héberge tout ça chez moi !
Maintenant, je «fais» vraiment «de l'internet» :)

lundi, 29 novembre 2010

Conférences Ubuntu Party 10.10

Y'a un bon p'tit gars (ou nana d'ailleurs, le titre du blog le laisse à penser, mais pas trouvé de confirmation) qui a filmé en loose et posté dans la foulée plusieurs conférences de l'édition de novembre 2010 de l'Ubuntu Party se tenant à la cité des sciences et de l'industrie de Paris, comme je l'avais fait à science-po ^^

J'en profite donc pour récupérer et relayer ici celle de Benjamin Bayart… toujours aussi intéressant !

Wép, j'ai recollé les 11 morceaux… merci youtube -_- et encodé ça léger avec cette ligne :

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